« Ici comende dex a moysen qui face le chandelabre a vij branches et a vij roeles et a vij charemeax / et a vij flors et a vij lampes ardens et esmoscheors et il le comende a giziro et il le fet »
glose:
« Li chandelabres qui porte la lumiere Senfie la mere deu qui porte tot le monde les vij bras senefie li / vij vertuz luns des bras senefie bon age . Lautre bone iovente qui legierement faut adier la tierce cels / qui rompent les liens del monde. La quarte si est celui qui desole (de, exponctué] le monde desos sos piez. La quinte si est / sapience la sisime charite La setime virginite. Les chairemeax ce sunt li prelat qui preechent au munde / li huilles Senefie baptesme les roeles qui tornoient ce sunt celz qui recoivent li torment del monde / Les moscheors qui esmoche les lampes se sunt cil qui esmochent les chrestiens de lor pechie par confes / sion »
Noux avons longuement traité plus haut de l’interprétation singulière de la fabrication du chandelier à sept branches (pp. 63-65). La Paternité divine déjà curieusement mise en scène en moralisation de l’arche est ici répétée sous un aspect encore plus étrange, en contradiction avec la première ligne de la glose où il est bien précisé que le candélabre qui porte la lumière, c’est la Mère de Dieu qui porte tout le monde.
« Ici comende dex a moysen qui face le chandelabre a vij branches et a vij roeles et a vij charemeax / et a vij flors et a vij lampes ardens et esmoscheors et il le comende a giziro et il le fet »
glose:
« Li chandelabres qui porte la lumiere Senfie la mere deu qui porte tot le monde les vij bras senefie li / vij vertuz luns des bras senefie bon age . Lautre bone iovente qui legierement faut adier la tierce cels / qui rompent les liens del monde. La quarte si est celui qui desole (de, exponctué] le monde desos sos piez. La quinte si est / sapience la sisime charite La setime virginite. Les chairemeax ce sunt li prelat qui preechent au munde / li huilles Senefie baptesme les roeles qui tornoient ce sunt celz qui recoivent li torment del monde / Les moscheors qui esmoche les lampes se sunt cil qui esmochent les chrestiens de lor pechie par confes / sion »
Noux avons longuement traité plus haut de l’interprétation singulière de la fabrication du chandelier à sept branches (pp. 63-65). La Paternité divine déjà curieusement mise en scène en moralisation de l’arche est ici répétée sous un aspect encore plus étrange, en contradiction avec la première ligne de la glose où il est bien précisé que le candélabre qui porte la lumière, c’est la Mère de Dieu qui porte tout le monde.