f. 66r, The Ikhtilajnama
L’Ikhtilaj Namêh ou Livre des spasmes, est un texte de divination s’appuyant sur l’interprétation des parties du corps affectées par des spasmes.
La figure qui illustre le traité, dont le texte associé est disposé en forme de damier, s’avère difficile à interpréter pour ce qui est de sa signification « textuelle ». Elle représente un personnage couronné et richement habillé d’une tunique verte aux longues manches, et d’un vêtement de dessus de couleur orange, muni de manches mi-longues, avec des liserés d’or, qui est un peu plus court que la tunique. Une longue ceinture en guise d’étole ondule et s’enroule symétriquement à l’une et l’autre de ses extrémités. Les mains de la figure sont ouvertes, avec les doigts réunis sur le ventre. Les diverses parties du corps ne se trouvent pas soulignées comme, par exemple, dans quelques images de ce qu’on nomme l’Homme Zodiacal, ce pourquoi il paraît probable que cette figure qui se dresse ait seulement la signification générique d’un oracle qui prédit l’avenir. La miniature du Kitab al-bulhan (f. 51r), bien qu’également générique, paraît avoir un sens plus clair, puisque les mains de l’oracle y sont levées, les paumes ouvertes, en attitude de prophétie, et que l’oracle en question est flanqué de deux cierges allumés. Il se peut que le peintre ottoman n’ait pas prêté beaucoup d’attention à ces détails, ou que, éventuellement, la position des mains qu’on montre ici ait été un symbole de divination plus évident en Turquie ottomane.
f. 66r, The Ikhtilajnama
L’Ikhtilaj Namêh ou Livre des spasmes, est un texte de divination s’appuyant sur l’interprétation des parties du corps affectées par des spasmes.
La figure qui illustre le traité, dont le texte associé est disposé en forme de damier, s’avère difficile à interpréter pour ce qui est de sa signification « textuelle ». Elle représente un personnage couronné et richement habillé d’une tunique verte aux longues manches, et d’un vêtement de dessus de couleur orange, muni de manches mi-longues, avec des liserés d’or, qui est un peu plus court que la tunique. Une longue ceinture en guise d’étole ondule et s’enroule symétriquement à l’une et l’autre de ses extrémités. Les mains de la figure sont ouvertes, avec les doigts réunis sur le ventre. Les diverses parties du corps ne se trouvent pas soulignées comme, par exemple, dans quelques images de ce qu’on nomme l’Homme Zodiacal, ce pourquoi il paraît probable que cette figure qui se dresse ait seulement la signification générique d’un oracle qui prédit l’avenir. La miniature du Kitab al-bulhan (f. 51r), bien qu’également générique, paraît avoir un sens plus clair, puisque les mains de l’oracle y sont levées, les paumes ouvertes, en attitude de prophétie, et que l’oracle en question est flanqué de deux cierges allumés. Il se peut que le peintre ottoman n’ait pas prêté beaucoup d’attention à ces détails, ou que, éventuellement, la position des mains qu’on montre ici ait été un symbole de divination plus évident en Turquie ottomane.