Huma est le nom de ce djinn, qui veut dire « celui qui échauffe le corps humain », ou, ce qui revient au même, l’agent de la fièvre dont on souffre communément. Par conséquent Huma est un des djinns les plus connus parmi ceux qui causent des maladies, et son talisman se rencontre fréquemment.
Le djinn de la fièvre est couramment représenté comme un démon à trois têtes, avec une iconographie qui vient peut-être du biblique Testamentum Salomonis (Testament de Salomon), dans lequel on attribue à un démon tricéphale la naissance d’enfants aveugles, sourds et épileptiques. Dans la miniature, deux de ces têtes sont identiques, vaguement chevalines mais pourvues des habituelles canines et crachant de la fumée, l’une regardant à droite et l’autre, à gauche. La troisième a un aspect plus démoniaque et se trouve au centre, de face et au-dessus des deux autres. La position frontale de Huma n’a rien d’insolite, mais le fait d’avoir les jambes ouvertes avec les genoux pliés et les bras également ouverts, comme s’il voulait se saisir du spectateur, le distingue de tous les autres djinns. Est tout aussi singulière la présence d’une queue s’achevant en tête d’animal : bien que pas si inhabituelle dans les représentations de démons et de djinns, elle est assurément unique au sein de cette série d’illustrations. Deux assistants cornus, l’un d’eux coiffé d’un chapeau, font irruption dans la peinture, tout près des têtes de Huma situées de part et d’autre.
Huma est le nom de ce djinn, qui veut dire « celui qui échauffe le corps humain », ou, ce qui revient au même, l’agent de la fièvre dont on souffre communément. Par conséquent Huma est un des djinns les plus connus parmi ceux qui causent des maladies, et son talisman se rencontre fréquemment.
Le djinn de la fièvre est couramment représenté comme un démon à trois têtes, avec une iconographie qui vient peut-être du biblique Testamentum Salomonis (Testament de Salomon), dans lequel on attribue à un démon tricéphale la naissance d’enfants aveugles, sourds et épileptiques. Dans la miniature, deux de ces têtes sont identiques, vaguement chevalines mais pourvues des habituelles canines et crachant de la fumée, l’une regardant à droite et l’autre, à gauche. La troisième a un aspect plus démoniaque et se trouve au centre, de face et au-dessus des deux autres. La position frontale de Huma n’a rien d’insolite, mais le fait d’avoir les jambes ouvertes avec les genoux pliés et les bras également ouverts, comme s’il voulait se saisir du spectateur, le distingue de tous les autres djinns. Est tout aussi singulière la présence d’une queue s’achevant en tête d’animal : bien que pas si inhabituelle dans les représentations de démons et de djinns, elle est assurément unique au sein de cette série d’illustrations. Deux assistants cornus, l’un d’eux coiffé d’un chapeau, font irruption dans la peinture, tout près des têtes de Huma situées de part et d’autre.