Une miniature de vingt-quatre lignes sur la largeur des deux colonnes de texte où le Christ demande à la femme adultère « Personne ne vous a-t-il condamnée ? » (Jn 8, 1-11), passage de l’Évangile qui correspond au samedi précédent dans le missel dominicain. Il est à noter, de plus, que l’antienne précédant le Magnificat aux premières Vêpres de ce dimanche fait écho aux mots mêmes du Christ, Nemo te condempnavit. Bien que le sujet de la miniature soit habituellement emprunté à la lecture dominicale, on donne ici la préférence à cette histoire très célèbre, correspondant à la lecture du samedi. La scène se déroule dans le Temple, et les scribes et les Pharisiens qui ont amené la femme devant Jésus sont présents : « Ils lui dirent : Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère. Or Moïse nous a ordonné dans la loi de lapider les adultères : Quel est donc sur cela votre sentiment ? Ils disaient ceci en le tentant, afin d’avoir de quoi l’accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. Comme donc ils continuaient de l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. Puis se baissant de nouveau, il continua d’écrire sur la terre. L’ayant entendu parler de la sorte, ils se retirèrent l’un après l’autre, les vieillards sortant les premiers ; et ainsi Jésus demeura seul avec la femme, qui était au milieu de la place. Alors Jésus se relevant, lui dit : Femme, où sont vos accusateurs ? Personne ne vous a-t-il condamnée ? Elle lui dit: Non, Seigneur. Jésus lui répondit : Je ne vous condamnerai pas non plus. Allez-vous en, et ne pêchez plus à l’avenir ». L’artiste illustre le moment qui précède les derniers mots de Jésus à la femme, lorsque les scribes et les Pharisiens se retirent, « l’un après l’autre ». Cette page est ornée d’un encadrement de la première catégorie avec des entrelacs de branches or et gris argenté, et des oiseaux sur un fond jaune rehaussé d’or.
Une miniature de vingt-quatre lignes sur la largeur des deux colonnes de texte où le Christ demande à la femme adultère « Personne ne vous a-t-il condamnée ? » (Jn 8, 1-11), passage de l’Évangile qui correspond au samedi précédent dans le missel dominicain. Il est à noter, de plus, que l’antienne précédant le Magnificat aux premières Vêpres de ce dimanche fait écho aux mots mêmes du Christ, Nemo te condempnavit. Bien que le sujet de la miniature soit habituellement emprunté à la lecture dominicale, on donne ici la préférence à cette histoire très célèbre, correspondant à la lecture du samedi. La scène se déroule dans le Temple, et les scribes et les Pharisiens qui ont amené la femme devant Jésus sont présents : « Ils lui dirent : Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère. Or Moïse nous a ordonné dans la loi de lapider les adultères : Quel est donc sur cela votre sentiment ? Ils disaient ceci en le tentant, afin d’avoir de quoi l’accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. Comme donc ils continuaient de l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. Puis se baissant de nouveau, il continua d’écrire sur la terre. L’ayant entendu parler de la sorte, ils se retirèrent l’un après l’autre, les vieillards sortant les premiers ; et ainsi Jésus demeura seul avec la femme, qui était au milieu de la place. Alors Jésus se relevant, lui dit : Femme, où sont vos accusateurs ? Personne ne vous a-t-il condamnée ? Elle lui dit: Non, Seigneur. Jésus lui répondit : Je ne vous condamnerai pas non plus. Allez-vous en, et ne pêchez plus à l’avenir ». L’artiste illustre le moment qui précède les derniers mots de Jésus à la femme, lorsque les scribes et les Pharisiens se retirent, « l’un après l’autre ». Cette page est ornée d’un encadrement de la première catégorie avec des entrelacs de branches or et gris argenté, et des oiseaux sur un fond jaune rehaussé d’or.