L'image principale montre, au premier plan, un noble monté sur son cheval pour pratiquer l'art de la fauconnerie. Un faucon, peut-être un faucon pèlerin, est perché sur sa main gauche. Le cheval n'était pas seulement une monture, il était un signe de noblesse, un identifiant social, moral et matériel. Il est accompagné de serviteurs portant de grandes tiges doublées d'un tissu pour faire reposer les oiseaux et secouer les arbres et les buissons pour faire voler le gibier, ainsi que d'un faucon pèlerin et d'un épervier, tous portant des chaperons. Ils sont suivis de deux chiens, l'un presque au galop et aboyant, dont la fonction est de soulever et d'aller chercher le gibier après que le faucon l'ait chassé.
Derrière, se représente l'occupation agricole typique du mois : à gauche, un agriculteur aiguisant sa faux, un autre ramassant de l'herbe à l'aide d'une faux et, à droite, des agriculteurs fauchant le foin à l'aide de faux. Devant eux, le champ fauché, et en arrière-plan, un manoir au milieu des arbres. La fenaison marque le début des travaux d'été. Avec la forêt, la prairie était un complément essentiel de l'économie paysanne, car l'herbe fauchée stockée dans les dépendances de la cabane rurale servait en hiver à nourrir le bétail.
Carlos Miranda García-Tejedor
Docteur en Histoire