Second volet du diptyque consacré à l’élevage du porc domestique, le mois de novembre, sous le signe du sagittaire, présente l’abattage de celui-ci, parfois appelé la « tuée du cochon ». Salée ou fumée, sa viande pouvait se conserver très longtemps, ce qui en faisait l’animal le plus consommé, devant le mouton et le bœuf.
La scène de la saignée du porc se déroule dans un intérieur assez neutre et intemporel rappelant le mois de juillet, avec un mur appareillé fermant la pièce à l’arrière-plan. Le sol présentant une alternance de carreaux de couleur bleu clair et rose saumon tente de donner de la perspective à l’ensemble. Comme le porc n’a pas été étourdi au préalable, le paysan l’a couché sur le flanc droit et le maintient au sol en bloquant sa patte arrière gauche avec sa jambe, et sa patte avant gauche avec sa main. Il lui plante le couteau dans la gorge, sectionnant la jugulaire et la carotide de l’animal qui meurt rapidement, vidé de son sang. Celui-ci, nécessaire pour réaliser du boudin, est recueilli par la paysanne dans une sorte de poêle à long manche que celle-ci tient fermement d’une main. De l’autre, elle remue le sang avec une spatule afin d’éviter qu’il ne coagule.
Maxence Hermant Conservateur Département des manuscrits Bibliothèque nationale de France
Second volet du diptyque consacré à l’élevage du porc domestique, le mois de novembre, sous le signe du sagittaire, présente l’abattage de celui-ci, parfois appelé la « tuée du cochon ». Salée ou fumée, sa viande pouvait se conserver très longtemps, ce qui en faisait l’animal le plus consommé, devant le mouton et le bœuf.
La scène de la saignée du porc se déroule dans un intérieur assez neutre et intemporel rappelant le mois de juillet, avec un mur appareillé fermant la pièce à l’arrière-plan. Le sol présentant une alternance de carreaux de couleur bleu clair et rose saumon tente de donner de la perspective à l’ensemble. Comme le porc n’a pas été étourdi au préalable, le paysan l’a couché sur le flanc droit et le maintient au sol en bloquant sa patte arrière gauche avec sa jambe, et sa patte avant gauche avec sa main. Il lui plante le couteau dans la gorge, sectionnant la jugulaire et la carotide de l’animal qui meurt rapidement, vidé de son sang. Celui-ci, nécessaire pour réaliser du boudin, est recueilli par la paysanne dans une sorte de poêle à long manche que celle-ci tient fermement d’une main. De l’autre, elle remue le sang avec une spatule afin d’éviter qu’il ne coagule.
Maxence Hermant Conservateur Département des manuscrits Bibliothèque nationale de France
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