Dans la nuit tragiquement éclairée de torches et de lanternes qui font scintiller les casques, Judas, la bourse aux trente derniers dans la main gauche, désigne par un baiser Jésus aux soudards chargés de l’appréhender. Saint Pierre, à gauche, remet au fourreau le glaive dont il vient de couper l’oreille au « serviteur du grand prêtre », Malchus, effondré au premier plan. Jésus, da sa main droite, remet l’oreille en place, comme il est dit dans saint Luc. Le visage du Christ exprime avec une merveilleuse justesse la bonté, le pardon, une grave et lucide acceptation de tout ce qui va s’accomplir.
Dans la nuit tragiquement éclairée de torches et de lanternes qui font scintiller les casques, Judas, la bourse aux trente derniers dans la main gauche, désigne par un baiser Jésus aux soudards chargés de l’appréhender. Saint Pierre, à gauche, remet au fourreau le glaive dont il vient de couper l’oreille au « serviteur du grand prêtre », Malchus, effondré au premier plan. Jésus, da sa main droite, remet l’oreille en place, comme il est dit dans saint Luc. Le visage du Christ exprime avec une merveilleuse justesse la bonté, le pardon, une grave et lucide acceptation de tout ce qui va s’accomplir.