Sainte Elisabeth, arborant la guimpe austère des femmes âgées du temps de Bourdichon, accueille la Vierge au milieu d’un paysage montagneux – le « pays des montagnes » de l’Évangile selon saint Luc – auquel deux cyprès, un château aux tours couvertes de tuiles rouges, confèrent un cachet méridional. L’extraordinaire justesse d’expression des deux visages, l’harmonie exquise et sereine de la composition font de cette peinture une des plus émouvantes et des plus achevées du livre.
Sainte Elisabeth, arborant la guimpe austère des femmes âgées du temps de Bourdichon, accueille la Vierge au milieu d’un paysage montagneux – le « pays des montagnes » de l’Évangile selon saint Luc – auquel deux cyprès, un château aux tours couvertes de tuiles rouges, confèrent un cachet méridional. L’extraordinaire justesse d’expression des deux visages, l’harmonie exquise et sereine de la composition font de cette peinture une des plus émouvantes et des plus achevées du livre.