La miniature principale montre une scène d'intérieur : à l'arrière-plan, un couple de nobles est représenté assis à table, entouré de servants : elle, accompagnée de sa soubrette, qui se tient derrière en soutenant une chaise à haut dossier - symbole de sa position sociale élevée -, parle à son mari, qui, richement vêtu d'un sac à col de zibeline, tient un bol avec un liquide. Le maître, comme la plupart des hommes présents dans la pièce, à l'exception des servants, des musiciens et du danseur, porte une casquette souple, flexible, pas trop aplatie et à bord très étroit ; derrière le maître, un des servants attise le feu, tandis qu'à droite un homme richement vêtu se protège le visage de la chaleur du feu ; à gauche de la pièce, sous un portique, une porte par laquelle quelques hommes se penchent pour observer la scène ; à droite, une autre par laquelle sort un servant portant un récipient. En Flandre, au début de la première moitié du XVIe siècle, les bouffons se distinguaient par leur caractère truculent et leur esprit dangereux. Un couple est prêt à commencer une danse. L'homme, comme le reste des domestiques et des musiciens, porte un doublet à manches longues et des collants complets, avec un ruban noué autour de chaque jambe ; le danseur, cependant, se distingue des autres par les larges manches décoratives qui tombent de l'avant-bras ; attaché à sa taille, il porte une épée et une sorte de dague en or. Les robes ont un décolleté très ouvert qui expose la ligne des épaules, le bord inférieur étant droit et recouvert d'un haut volant tissé bien serré.
La marge inférieure encadrant la scène principale, et le texte, montrent une série de garçons, représentés selon la technique de la grisaille, jouant au cerceau.
Carlos Miranda García-Tejedor
Docteur en Histoire
La miniature principale montre une scène d'intérieur : à l'arrière-plan, un couple de nobles est représenté assis à table, entouré de servants : elle, accompagnée de sa soubrette, qui se tient derrière en soutenant une chaise à haut dossier - symbole de sa position sociale élevée -, parle à son mari, qui, richement vêtu d'un sac à col de zibeline, tient un bol avec un liquide. Le maître, comme la plupart des hommes présents dans la pièce, à l'exception des servants, des musiciens et du danseur, porte une casquette souple, flexible, pas trop aplatie et à bord très étroit ; derrière le maître, un des servants attise le feu, tandis qu'à droite un homme richement vêtu se protège le visage de la chaleur du feu ; à gauche de la pièce, sous un portique, une porte par laquelle quelques hommes se penchent pour observer la scène ; à droite, une autre par laquelle sort un servant portant un récipient. En Flandre, au début de la première moitié du XVIe siècle, les bouffons se distinguaient par leur caractère truculent et leur esprit dangereux. Un couple est prêt à commencer une danse. L'homme, comme le reste des domestiques et des musiciens, porte un doublet à manches longues et des collants complets, avec un ruban noué autour de chaque jambe ; le danseur, cependant, se distingue des autres par les larges manches décoratives qui tombent de l'avant-bras ; attaché à sa taille, il porte une épée et une sorte de dague en or. Les robes ont un décolleté très ouvert qui expose la ligne des épaules, le bord inférieur étant droit et recouvert d'un haut volant tissé bien serré.
La marge inférieure encadrant la scène principale, et le texte, montrent une série de garçons, représentés selon la technique de la grisaille, jouant au cerceau.
Carlos Miranda García-Tejedor
Docteur en Histoire