« La scolopendre sagittée, que certains appellent asplenum, a les feuilles semblables à celles de la serpentaire, courbes et en forme de demi-lune. Elle a des racines fines et nombreuses ; elle n’engendre ni tige, ni fleur, ni graine. Elle croît dans les lieux pierreux et a une saveur aigre. Bue dans le vinaigre, elle fait dégonfler la rate » (142v).
Cette plante vit dans des lieux frais, avec une humidité ambiante élevée, dans le nord de l’Italie et de l’Espagne, et en France. Très utilisée en médecine comme plante vulnéraire, pectorale et hépatique dans les temps anciens et jusqu’au xviiie siècle. Cette espèce reçoit aussi le nom d’hémionite et présente des frondes sagittées, d’où son épithète spécifique.
Ramón Morales Valverde
Real Jardín Botánico de Madrid
(Extrait du volume de commentaires du Dioscoride de Cibo et Mattioli)
« La scolopendre sagittée, que certains appellent asplenum, a les feuilles semblables à celles de la serpentaire, courbes et en forme de demi-lune. Elle a des racines fines et nombreuses ; elle n’engendre ni tige, ni fleur, ni graine. Elle croît dans les lieux pierreux et a une saveur aigre. Bue dans le vinaigre, elle fait dégonfler la rate » (142v).
Cette plante vit dans des lieux frais, avec une humidité ambiante élevée, dans le nord de l’Italie et de l’Espagne, et en France. Très utilisée en médecine comme plante vulnéraire, pectorale et hépatique dans les temps anciens et jusqu’au xviiie siècle. Cette espèce reçoit aussi le nom d’hémionite et présente des frondes sagittées, d’où son épithète spécifique.
Ramón Morales Valverde
Real Jardín Botánico de Madrid
(Extrait du volume de commentaires du Dioscoride de Cibo et Mattioli)