Au Dieu d'Amours et à sa mère,
Qui plus que tous m'aida naguère,
Ainsi qu'aux barons valeureux
(Dieu les laisse au fin amoureux
Venir, à l'appel de ses plaintes !)
En mes amoureuses étreintes
Rendis grâces dix fois ou vingt.
Mais de Raison ne me souvint
Qui tant jadis me fit de peine,
Ni de Richesse la vilaine
Qui de nulle pitié n'usa
Lorsque l'accès me refusa
Du joli sentier qu'elle garde.
Au Dieu d'Amours et à sa mère,
Qui plus que tous m'aida naguère,
Ainsi qu'aux barons valeureux
(Dieu les laisse au fin amoureux
Venir, à l'appel de ses plaintes !)
En mes amoureuses étreintes
Rendis grâces dix fois ou vingt.
Mais de Raison ne me souvint
Qui tant jadis me fit de peine,
Ni de Richesse la vilaine
Qui de nulle pitié n'usa
Lorsque l'accès me refusa
Du joli sentier qu'elle garde.