A la base du cadre, remaquable pour sa perspective paradoxale, la représentation des deux singes renvoie à Dante. Dans la Divine Comédie, l’alchimiste se qualifie lui-même de « singe de la nature » (Inferno 29, 119), sans que cependant cette déclaration nous aide à définir de façon satisfaisante la fonction des deux singes en question dans la miniature du Splendor Solis. Par contre, les deux cerfs représentés ici s’inscrivent dans la tradition picturale presque centenaire des représentations animales de celui qu’on appelle le maître des cartes à jouer. Le peintre du Splendor Solis en a quasiment fait des monuments en les reprenant inversés latéralement.
Jörg Völlnagel
(Historien d’art, chercheur aux Staatliche Museen de Berlin)
A la base du cadre, remaquable pour sa perspective paradoxale, la représentation des deux singes renvoie à Dante. Dans la Divine Comédie, l’alchimiste se qualifie lui-même de « singe de la nature » (Inferno 29, 119), sans que cependant cette déclaration nous aide à définir de façon satisfaisante la fonction des deux singes en question dans la miniature du Splendor Solis. Par contre, les deux cerfs représentés ici s’inscrivent dans la tradition picturale presque centenaire des représentations animales de celui qu’on appelle le maître des cartes à jouer. Le peintre du Splendor Solis en a quasiment fait des monuments en les reprenant inversés latéralement.
Jörg Völlnagel
(Historien d’art, chercheur aux Staatliche Museen de Berlin)