Cy parle de la cité de Cyandu [=Shangdu] / « [. . .] si treuve l'en une cité, au chief de ces trois journées, qui a nom Cyangu, que le grant Kaan, qui ore règne, fist faire. Et si ya un moul beau palais de marbre. [. . .] Entour ce palais si a murs qui comprennent XVI mille de terre en quoy a dedens fontaines et fleuves et rivières, et belles praeries assez. Et y a de bestes de toutes manières sauvages non fieres dedans, que le seigneur y fait mettre et les tient pour donner à mengier aux gerfaux que il tiennent leans en mue, qui sont plus de II cents gerfaux sans les faucons. Et il meismes les va veoir chascune sepmaine seans en mue. Et vait aucune fois sur son cheval par leans, et a derriere lui sur la crupe de son cheval un lupart. Et quant il voit aucune beste qui lui plaist, si laisse aller le lupart et la prent, et la donne aux oiseaux, qui sont en mue, à mengier. Et ce fait il pour son déduit ». (f. 31v)
Cy parle de la cité de Cyandu [=Shangdu] / « [. . .] si treuve l'en une cité, au chief de ces trois journées, qui a nom Cyangu, que le grant Kaan, qui ore règne, fist faire. Et si ya un moul beau palais de marbre. [. . .] Entour ce palais si a murs qui comprennent XVI mille de terre en quoy a dedens fontaines et fleuves et rivières, et belles praeries assez. Et y a de bestes de toutes manières sauvages non fieres dedans, que le seigneur y fait mettre et les tient pour donner à mengier aux gerfaux que il tiennent leans en mue, qui sont plus de II cents gerfaux sans les faucons. Et il meismes les va veoir chascune sepmaine seans en mue. Et vait aucune fois sur son cheval par leans, et a derriere lui sur la crupe de son cheval un lupart. Et quant il voit aucune beste qui lui plaist, si laisse aller le lupart et la prent, et la donne aux oiseaux, qui sont en mue, à mengier. Et ce fait il pour son déduit ». (f. 31v)